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Cela fait maintenant près de deux heures que je discute,
Que je dispute avec toi, de tout, de la façon dont le monde tourne
De n’importe quoi, de n’importe quoi...
Nos paroles s’entrechoquent, se suivent et se provoquent
Sans jamais s’enlacer, sans jamais s’accorder
Mais d’où vient cette étrange impression
de sentir mes mots se briser sous ce bloque de discours agencés,
sous le poids du pré pensé...
Advienne que pourra, j’ai fait mon choix
Désolé mon gars, encore libre à moi de refuser ce qu’on t’a inculqué
Je n’ai pas à m’y plier !
(à) ton mal à penser
Encore libre à moi
De refuser ce qu’on t’a inculqué
Ce qu’on veut m’imposer
Des têtes trop chargées face aux crânes évidés...
Des gens pénibles qui pensent trop...
Le néant se dessine dans le fracas d’une logique qui m’échappe
On expose ses idées sur un socle de connerie
On exhibe sa connerie en fuyant ses idées
Croyant contester, on s’est fait berner
On s’est fait racheter
Et si je ne vois rien en vos traîtres à penser ?
dans vos têtes fracassées...
en ce mal à penser...
Je refuse de croire qu’on s’est fait racheter,
qu’on s’est fait berner...
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"It’s so easy to rely on the same rhetoric all the time instead of listening to another perspective. Why are we always considering our views as the only ones worth hearing? Questions scare us because they might put ourselves in uncomfortable positions and force us to reconsider our whole lives.
But how can we change and better ourselves if we never have a critical insight on the way our history, our upbringing, our culture and the institutions that shape our lives had an impact in the way we see the world. I am the first to blame because I am often suffering from this blindness.
The differences we witness help us on this way. We will have to make a lot of efforts to change but it’s also the only way not to die alone with our thoughts. There is nothing wrong voicing your opinion. But if nobody gives a damn, then it’s like screaming at a wall."
- Hervé
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